© velodenz
Tour de corse en vélo.

Affrontez la Corse à vélo (avant le Tour)

Par Ange 3 min. de lecture
5/5

A Paris en vélo, on dépasse les autos… et en Corse, ça donne quoi ? Avec l’arrivée de vélos en libre distribution dans les grandes villes, vous êtes devenu(e) le roi du guidon : slalomer entre les voitures, monter des côtes interminables, porter les courses d’un bras… facile ! Du coup, pendant les vacances… vous avez bien envie de se faire une petite virée ? Pas de souci, voici quelques idées !

Au sommaire
  • Avant la Corse à vélo... la préparation !
  • Le tour du Cap Corse
  • La route des étangs
  • Cap sur les pointes

Avant la Corse à vélo... la préparation !

Comme tout bon sportif le sait, avant d’enfourcher sa monture, mieux vaut être un peu préparé(e). Pas question d’imiter les coureurs du Tour de France sur les routes de l’île sans une bonne préparation. Il faut savoir que les Corses ne sont pas de grands amateurs de cyclisme au quotidien, du coup, ne comptez pas trop sur les pistes cyclables. Faites attention avec les enfants.

Autre point à ne pas minimiser : le soleil. Pensez à prendre de l’eau, une casquette, de la crème solaire et à ne pas rouler aux heures les plus chaudes. Une carte peut aussi être plutôt utile. La minute rabat joie est maintenant terminée :).

Vous trouverez pas mal de loueurs dans les grandes villes, ce qui vous évitera de vous encombrez de vos vélos dans le bateau. Ce sont des professionnels qui pourront vous renseigner sur le type de vélo à prendre en fonction de votre niveau et de votre circuit de randonnée. N’hésitez pas à les solliciter.

Le tour du Cap Corse

Objectif de ce circuit : relier Bastia à Barcaggio tout au Nord de la Corse. Au programme : 55 kilomètres normalement pas trop difficiles. Foi de cycliste du dimanche ;). Cette promenade va vous faire passer, entre autres, par Miomo, Erbalunga, Pietracordbara, Macinaggio et Barcaggio !

Entre Bastia et Maginaccio, vous longerez la mer par la D80 appelée aussi la route du Cap… pas de doute, vous êtes dans la bonne direction ! Sur cette route, vous observerez donc des tours génoises, en ruines ou en bon état, des moulins et des petits bateaux sortant des ports et des marines. L’appareil photo est chargé ?

Tour Génoise de l'Osse, Corse. © Ixitixel
Vue sur la tour Génoise de l'Osse.

Entre Rogliano et Ersa, la route se sépare du bord de mer pour entrer dans les terres. Du coup, il faudra pédaler un peu plus car la région est en peu vallonnée… enfin pas de quoi faire très peur : vous serez à 200 mètres d’altitude :). Mais ça vous permettra d’observer d’autres paysages. Arrivée à Barcaggio : 4h plus tard ! Vous avez apprécié la balade ?

Au retour, si vous avez encore un peu de temps, faites un petit crochet par Centuri, un petit port très sympa.

La route des étangs

Autre circuit, autre panorama. Celui-ci vous fait découvrir les différents étangs de Corse à travers un parcours de 98 kilomètres. Départ : Biguglia. Arrivée : Solenzara. On démarre de la grande réserve naturelle de Biguglia qui abrite foule de poissons, oiseaux et autres végétations. Après l’aéroport, quittez la N193 (qui monte vers Corte… aïe aïe aïe les mollets) pour la N198 qui suit le bord de mer. Vous sentez le bon air ?

Vous passerez à proximité de villages comme Moriani. Pratique pour les petites pauses imprévues. Etangs de la promenade : U Stagnolu, l’Etang de Terrenzana, l’Etang de Diane, l’Etang Del Salé, l’Etang d’Urbino et l’Etang de Palo. A Solenzara, surprise : quand vous aurez passé le fleuve Solenzara, vous serez arrivé(e) en Corse du Sud. Une bonne journée en roue libre !

Rives de l'étang d'Urbino, Corse © Patag0nia
Vue sur les rives de l'étang d'Urbino.

Cap sur les pointes

Voici un parcours qui vous donnera l’envie d’aller plonger plus que de pédaler. En effet, vous allez passer par de beaux caps offrant des criques et des plages magnifiques. La tentation sera grande ! Départ de Lecci pour arriver 90 kilomètres plus tard à Bonifacio. Vous pourrez être fier(e) de vous :).

Au début, vous suivrez la D488 qui passe à proximité de la pointe de la Cala Rossa où se trouve la plage du même nom. Une station très huppée. Suivez ensuite la D558 qui vous mènera tout droit dans la Cité du Sel, c’est-à-dire : Porto-Vecchio. Vous prendrez bien le temps d’une petite visite ?

Port de Porto-Vecchio, Corse © liofoto
Vue sur le port de Porto-Vecchio.

A la sortie de la ville, direction la route de Piccovagia qui conduit au phare de la Chiappa. Il annonce l’arrivée dans les Bouches de Bonifacio. C’est bon signe, vous y êtes presque !

Rejoignez la N198. Passage ensuite à proximité de l’Etang de Palombaggia près de la plage de… Palombaggia. Oui, oui la plus belle plage de Corse ! On continue avec Santa Giulia et son étang. Toujours aussi beau. Vous avez vu la transparence des eaux turquoise, la finesse du sable blanc… Un paradis sur terre. Bon, ne nous laissons pas distraire, il reste de la route ! Dernier arrêt avec Bonifacio : la réserve naturelle des Tre Padule de Suartone, protégée et on comprend pourquoi.

Plus que 10 kilomètres et vous voilà arrivé(e) à Bonifacio ! Bravo :).

Et pour d’autres idées d’itinéraires, consultez wikiloc. C’est très pratique.

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