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falaises de bonifacio

Pas-à-pas, s'éprendre de la beauté vertigineuse de Bonifacio, "cité des falaises"

Par Mégane 12 min. de lecture
5/5

Vendredi matin. Je laisse les rayons du soleil rentrer doucement dans la chambre. Le chant des mouettes et le bruit du vent rythment ce moment. J’ai réservé un Airbnb pour la nuit. J’avais envie de m’imprégner de l’ambiance si particulière de Bonifacio, cette cité perchée en hauteur, au-dessus d’une mer bleue azur et aux effluves ligures.  

A cette période, avril, la cité des falaises est assez calme. Alors je décide d’aller prendre mon café dehors, n'ayant pas encore fixé mes projets de visite pour la journée. J’arpente les ruelles de la cité, d'humeur matinale. La balade est agréable ; j’ai un peu le sentiment d’être dans un vieux film italien.

Le soleil réchauffe doucement l’atmosphère, les habitants se parlent de fenêtre à fenêtre, les commerçants ouvrent doucement leurs portes, tout s’éveille. Tranquillement. Le vieux cliché du linge pendant, colorant les ruelles, prend soudain son sens. "On ne saurait dire ce qui se passe en vous à de pareils spectacles", disait Flaubert.

Je me penche sur les hauteurs de la ville et observe l’horizon : j'aperçois la Sardaigne, les îles Lavezzi, l’archipel de la Maddalena… Et surtout le Sémaphore. Je décide que ce sera ma quête du jour. Je foule les pavés pour descendre jusqu’aux abords de la chapelle Saint Roch. Mais avant de vous emmener sur les sentiers de Bonifacio, laissez-moi d'abord vous présenter cette ville iconique dont l'histoire est aussi unique que son apparence...

Au sommaire
  • Des origines millénaires de Bonifacio
  • Bonifacio, une cité ligure presque imprenable
  • Bonifacio, une ville (trop) touristique ?
  • De la cité fortifiée au sémaphore de Pertusatu  
  • Sentier Strada-Vecia, Fenu et l’Ermitage de la Trinité 
  • Quelques conseils avant votre visite de Bonifacio

Des origines millénaires de Bonifacio

L'histoire de la ville débute en des temps archaïques. La découverte, en 1972, du squelette de celle que l'on appelle la "Dame de Bonifacio", permet d'attester de la présence humaine en Corse depuis environ 9 000 ans.

Quelle est l'histoire de cette Dame ? On sait qu'elle a trouvé la mort vers l'âge de 35 ans, et que son clan lui prêtait assistance du fait de son handicap physique évident. La doyenne des corses, et certainement l'un des plus anciens humains retrouvés en Méditerranée, se cachait dans la grotte de l'Araguina, aux abords de Bonifacio. Tout le reste n'est que sujet d'interprétation...

bonifacio bastion falaises © Sébastien Leroy
Bonifacio se dresse fièrement sur son bastion et ses falaises.
vue sur bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
Bonifacio, vue depuis le Campu Romanilu.

Au fil des siècles, différents peuples ont occupé le territoire bonifacien, laissant derrière eux un héritage fascinant. Phéniciens, Carthaginois, Phocéens et Romains ont marqué la région de leurs vestiges. La présence des Romains est notamment attestée par les vestiges de la villa romaine de Piantarella. Certains évoquent aussi le sentier de "Campu Rumanilu", en croyant y lire "camp des romains" - à tort. C'est d'ailleurs l'un des chemins que je vous propose d'emprunter, plus loin dans mon reportage.

Bonifacio, une cité ligure presque imprenable

Les premières pierres de Bonifacio sont "posées" en 833 par l'homme qui donnera son nom à la ville : Boniface, Comte de Toscane. Son intérêt pour le promontoire est alors lié à sa mission de protection de l'île, assaillie par les Maures. Au fil des années, autour du "casteddu" primitif, des populations de marins et de soldats s'installent.

Au Moyen Âge, Bonifacio s'impose comme un emplacement quasi imprenable, facile à défendre aussi bien du côté terrestre que maritime. Surnommée le "Gibraltar corse", la ville devient le théâtre du grand conflit ligure entre les Cités de Pise et de Gênes, qui se disputent le territoire pendant de nombreuses décennies. C'est Pise qui prend possession de la ville en premier, grâce à l'appui du Pape. Gênes ne cessera ses assauts qu'avec la prise définitive de Bonifacio en 1196.

Haute ville de Bonifacio, Corse © Ghirardi
Le port surplombé par la haute ville de Bonifacio.
porte entrée bonifacio © Sébastien Leroy
Les génois fortifièrent Bonifacio pour en faire une place imprenable.

Une fois installés à Bonifacio, les Génois développent la ville, ses fortifications, érigent l'église Sainte-Marie-Majeure et développent quelques petites rues. C'est ainsi qu'une véritable colonie génoise s'installe... Mais quel destin terrible elle aura à affronter ! Des sièges à répétition, les ravages de la Peste Noire en 1528, l'attaque du Turc Dragut, l'occupation française...

Et c’est justement ce qui fait le caractère de la ville. Même de loin, vous serez soufflé(e) par la vue de cette forteresse imprenable. On dirait presque la proue d'un navire.

Pour admirer les fortifications et jouer aux sentinelles d’antan, il vous faudra emprunter le chemin de ronde. Vous vous amuserez aussi à descendre le fameux Escalier du Roy d’Aragon… Pour le remonter, ce sera une autre histoire. En effet, il descend jusqu’à la mer, soit 65 mètres de descente et 187 marches !

L’anecdote dit que ce sont les soldats du roi d’Aragon qui auraient creusé ces marches en un seule nuit, en l'an 1420. La réalité est toute autre : ce sont les habitants eux-mêmes qui s’y sont mis pour se ravitailler en eau douce.

escalier du roy d'aragon à bonifacio © Sam74100
La descente (ou remontée) vertigineuse de l'Escalier du Roy d'Aragon.

Bonifacio, une ville (trop) touristique ?

Passionnés d'histoire ou non, ils sont des dizaines de milliers à partir à l'assaut de Bonifacio chaque année. Car Bonifacio est aujourd'hui la cité corse la plus fréquentée par les touristes, triste revers de sa beauté millénaire.

On s'y promène pour les ruelles ombragées, ses fortifications majestueuses, ses restaurants, ses boutiques locales et bien entendu sa vue imprenable sur les bouches de Bonifacio avec, à l'horizon, le littoral de l'île-soeur qui se dessine quand le temps est dégagé. Une traversée est recommandée si vous en avez le temps.

Au centre de cet émerveillement : la vieille ville et ses maisons. Elles dominent à 60 mètres de haut, à flanc de falaise. Mieux vaut ne pas avoir le vertige pour ouvrir ses fenêtres... Et malheureusement, nous ne sommes plus aujourd'hui certains de voir cette cité suspendue rester intacte, puisque la roche menace de s'effondrer partiellement.

La falaise et la citadelle sont menacées d'effondrement ; le sol pourrait se dérober d'ici à 100 ans. Deux bâtisses sont déjà interdites d'accès et une vingtaine d'immeubles est concernée par ce risque. 

FranceTV Info
falaises de bonifacio © Sébastien Leroy
Les falaises de Bonifacio s'abordent à la voile ou par la route.
cimetière marin de bonifacio © Jan WÃjcicki
L'incontournable cimetière marin de Bonifacio.

Ayez donc conscience de la pression et des dangers qui pèsent déjà sur Bonifacio, au moment de planifier votre visite. Et si vous avez la possibilité de l'aborder loin des foules estivales, voilà ce qu'il y a à cocher sur votre parcours bonifacien :

  • Porte de Gênes
  • Citadelle et Ville Haute
  • Rue des 2 Empereurs
  • Loggia de Sainte-Marie Majeure
  • Place de la Manichella
  • Monument aux morts
  • Bastion de l'Etendard
  • Escalier du Roy d'Aragon
  • Grain de Sable (Diu Grossu)
  • Cimetière marin
  • Tunnel du Gouvernail

Aux abords marins de Bonifacio, il y a aussi le "grain de sable", éperon rocheux isolé face aux falaises, à l'image des "faraglioni" sardes. Cette masse de calcaire s’est détachée de la falaise toute proche à cause de l’érosion. On peut l’admirer de loin, depuis le belvédère de la citadelle, près de la Chapelle St-Roch… Mais aussi de près. En effet, le "grain de sable" fait partie des programmes classiques de promenades en mer.

Le grain de sable, Bonifacio, Corse © Ghirardi
Le grain de sable, ou "U Diu Grossu" en Bonifacien.
Petit Guide 111 expériences remarquables en Corse
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Malgré ses airs de tranquillité durant la saison estivale, les Bouches de Bonifacio figurent parmi les côtes les plus exposées aux fureurs de la Mer Méditerranée. Les tempêtes sont impressionnantes, le vent et la mer se déchaînent et renversent petits bateaux comme plus gros navires. En 1855, une de ces tempêtes a causé le naufrage de La Sémillante et de ses 700 hommes au large des îles Lavezzi. Seuls 560 d’entre eux ont été retrouvés et sont enterrés dans les deux cimetières de l’île.

L’érosion est une des conséquences naturelles de la violence des éléments. Elle a merveilleusement bien sculpté la côte de l’extrême-sud de la Corse mais ici, à Bonifacio, elle menace les constructions bordant le littoral, comme je le disais plus haut. A (long) terme, il est d’ailleurs probable que notre magnifique cité soit ensevelie sous les flots.

Maintenant, si nous partions explorer les chemins bonifaciens, en s'écartant de la cité ? Vous pouvez aussi découvrir notre article sur les parcours de randonnée dans les environs de Bonifacio.

De la cité fortifiée au sémaphore de Pertusatu  

De la chapelle Saint-Roch, un sentier part et suit les falaises. C’est le sentier de "Campu Rumanilu" - traduisez "champ du romarin". Chemin faisant, à 80 mètres au dessus de la mer, je suis happée par le paysage calcaire qui se dessine devant moi, cette végétation rase fouettée par le vent et les embruns marins qui s'évaporent dans l’air ambiant.

Je navigue entre le bleu et le blanc. Le vent omniprésent fouette en rafale mon visage et manque parfois de me faire perdre l’équilibre. Il est coutumier de dire ici que le vent a rendu fous les habitants de Bonifacio : mais est-ce vraiment le vent ?

chapelle saint roch bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
La chapelle Saint-Roch, un air de Grèce en Corse...

J’avance sur ce qui s’appelait a l’époque le Piale. Une étendue calcaire, cultivée par les "pialinchi", paysans bonifaciens qui se déplaçaient à dos d’âne et qui ont, pendant des années, fait figure d’icône sur les nombreuses cartes postales de Bonifacio.

Les murets, baracun et autres vestiges en pierres sèches témoignent d’une longue activité agro-pastorale. Il est certain que Bonifacio est plus réputée pour son regard vers la mer que pour son agriculture. Alors nous devons imaginer les cultures d’oliviers et de céréales, de part et d’autres du sentier.  

J’arrive après quelques pas de plus au niveau de l’ancien abattoir de la ville. Unique bâtisse de ce sentier, il marque le temps et l’histoire de Bonifacio. Durant des décennies, les habitants de Bonifacio assistaient quotidiennement à la tuerie des animaux au milieu de ses ruelles. Les années passants, des solutions ont été trouvées notamment en investissant les locaux d’un commerce pour réaliser ces opérations.

Dans les années 1880, conscients des besoins d’hygiène et face aux mœurs changeantes, un abattoir fut commandé. Il mit du temps à arriver et ne fut finalement abouti qu’en 1910. L’histoire de ce lieu, aux abords banale, est beaucoup plus chargée qu’on ne l’imagine. Même s’il n’est pas très "catholique" de le dire, cet abattoir fut aussi un bordel dans les années de guerre !

Un détour sur la plage des 3 Pointes  

En contrebas de la route menant à Pertusatu, il est facile d’observer un petit chemin qui serpente vers la mer. Un panneau indique "Bocca di Bunifaziu". J’emprunte cette petite sente. Ici, la lumière se fait plus rare. Je me retrouve comme enclavée entre les falaises de calcaire blanc, striées à l’horizontale par les vents. 

descente du chemin de bonifacio vers les 3 pointes © Mégane Saint-Sulpice
La descente des 3 pointes, Bonifacio au loin.

Une maison en ruines est figée ici, au milieu de ces falaises. Le chemin descend jusqu’à la mer. Je l’emprunte et profite d’un petit moment pour observer ce paysage apaisant. La Sardaigne est devant moi. Le vent s’est un peu calmé, j’apprécie la douceur du soleil de l’hiver. Trois grands plateaux calcaires forment ici les "3 pointes". Des plages sauvages, originales - loin du sable fin, mais qui valent réellement le détour par leur décor. 

J’ai toujours pour objectif d’aller voir le sémaphore qui me faisait de l’oeil un peu plus tôt. Je remonte donc et reprends mon chemin, traverse l’ancienne base militaire et rejoins le sémaphore de Pertusatu. 

Pertusatu et la plage de Saint-Antoine  

Le sémaphore de Pertusatu est pour tout dire imposant. Grand bâtiment blanc aux allures de tour de contrôle aérienne, il est en fait un bâtiment miliaire d’où les occupants veillent, encore aujourd’hui, jour et nuit, à la navigation dans le détroit des Bouches de Bonifacio.  

La route continue et le phare de Pertusatu apparaît au loin. Le phare surplombe un rocher percé ; d’où le nom "Pertusatu", "troué" en Bonifacien. Inauguré en 1844, il fait partie des 5 premiers phares implantés en Corse du programme général d’éclairages des côtes françaises. 

sémaphore de bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
L'imposant sémaphore de Bonifacio.

Curieuse, j’emprunte cette route et un petit chemin coupant à travers la végétation. Je me retrouve, quelques minutes plus tard, dans un décor que je n’avais absolument pas soupçonné.  

Mes pas me mènent vers la plage de Sant’Antuninu. Spectacle lunaire, endroit hors du temps, vue  imprenable sur les îles Lavezzi et la Sardaigne. Il n’y pas vraiment de mot pour décrire ma surprise à ce moment là. Chaque détail du lieu attire mon regard. C'est saisissant de beauté. 

J’emprunte ici et là les petits sentiers, m’installent à droite et à gauche : bref, je veux tout voir !  

grotte orca pertusatu bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
Un creux de mer se révèle près du sémaphore de Pertusatu.

Sable fin, grottes et eaux turquoises : la magie opère. Je m’installe proche de ce qu’on appelle  "l’Orca", une grotte à ciel ouvert dont j’imagine que le nom fait référence aux différentes couleurs du calcaire. Je décide de pique-niquer ici. Bonifacio n'est qu'à 6 km de là, mais j’ai l’impression de voyager beaucoup plus loin.  

Après cette petite pause, j’opte pour un retour vers le port de Bonifacio. En été, l'après-midi, j’aurais choisi de rester ici de longues heures, option palmes, masque et tuba. J'ai marché près de 4h pour faire l’aller-retour, en profitant des pauses et des paysages.  

Sentier Strada-Vecia, Fenu et l’Ermitage de la Trinité 

Depuis le port, je remonte en direction de Porto-Vecchio. Sur ma gauche, face à la station-essence, le sentier Strada-Vecia s’ouvre. L’ancienne voie génoise est pavée sur une partie. Un sentier agréable qui permet de découvrir entre autre la Madonetta et des plages magnifiques comme celle du Fazio ou de Paragan. 

Mon regard est cependant attiré par une croix, perchée à quelques mètres au-dessus. Je poursuis donc ce sentier, puis rejoins celui de Fenu. Les sentiers sont précis, longeant la mer et offrant des vues imprenables. Il faudrait plus d’une journée pour profiter de ces magnifiques plages ! 

croix du mont de la trinité bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
La croix du Mont de la Trinité guide mon chemin.
ermitage de la trinité bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
L'Ermitage de la Trinité, l'une des beautés bonifaciennes.

Je fais fi, difficilement, de mes envies de me prélasser au soleil et emprunte le premier petit chemin qui se profile vers le Mont de la Trinité. La croix est toujours en ligne de mire. Une montée plutôt facile me mène à un plateau d’où, sur ma droite, je peux profiter d’une vue sur Bonifacio par le sud. Sur ma gauche, j’aperçois l’Ermitage de la Trinité et un peu plus haut, cette fameuse croix. Elle a été mon guide pour cet après-midi là et je ne suis pas déçue de mon choix.  

Juché à 240 mètres au dessus de la mer, cet ancien monastère fut un lieu de pèlerinage durant la  Seconde Guerre Mondiale. On raconte qu’ici, les femmes de Sartène et d’Aullène venaient prier leurs hommes au front. L’ancien monastère, l’Oratoire Notre-Dame de Tibhirine et la grotte de la Trinité forment ici un ensemble serein et spirituel. Trois pèlerinages y ont encore lieu chaque année :

  • Sainte-Trinité en juin
  • Nativité en septembre
  • Notre-Dame de Fatima pour la communauté  portugaise

Je profite du spectacle de fin de journée, de la lumière qui baisse et des couleurs d’or du ciel. Puis retour à mon point de départ, près du port. Pourquoi regarder la montre dans ces moments-là ? L’aller-retour de l’après-midi aura tout de même duré près de 4h, là aussi. Une grosse journée de marche...

Mon petit week-end improvisé à Bonifacio m’a forcément donné envie d’y revenir, en d’autres saisons, pour profiter des grottes dans l’eau, de l’effervescence du port et de la ville au printemps. C’est aussi la preuve qu’il faut parfois explorer les alentours d’un lieu pour en comprendre et en apprécier toute sa richesse.

capu pertusatu bonifacio © Mégane Saint-Sulpice
Les flots explosent contre le Capu Pertusatu.

Quelques conseils avant votre visite de Bonifacio

Il y a tant de choses à voir et à faire à Bonifacio. Une journée, vous l'aurez compris, ne suffit pas à révéler tous ses trésors.

Mais attention, vous qui prévoyez peut-être de visiter la cité des falaises en haute-saison. Se garer à Bonifacio en été relève de l’exploit… Alors si vous ne voulez pas visiter au pas de course, venez tôt le matin quand les parkings (payants) ne sont pas encore bondés.

Mieux encore : logez en-dehors de la cité, avant ou après les grands flux estivaux. Les habitants comme vos proches apprécieront d'autant plus ce séjour ici. Une beauté comme celle-ci ne se "consomme" pas : elle s'approche avec respect et admiration.

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Commentaires
  • Amw1345 il y a 12 ans de 1970 à 1985 nous passions toutes nos vacances d'été en Corse à la Bravone sur la côte orientale , et Bonifacio faisait toujours partie de nos visites,déjeuner dans la haute ville à "Stella d'Oro"et même visite chez les légionnaires! visite au magasin de pierres et minéraux sur le port de la ville basse, c'était presque un pélerinage! Nous ne nous lassions jamais des falaises de craie, où s'accrochaient souvent quelques chèvres; La Sardaigne en face, souvent je disais que je ferais la traversée à la nage avec les palmes, à l'époque je nageais facilement 3- 4 km par jour! La Corse est un joyau de beauté,en vous laissant ce commentaire, si je ferme les yeux je sens l'odeur des eucalyptus et du maquis! Répondre au commentaire
  • Guirmona il y a 13 ans Super beau ne connait que le Nord de la CORSE!... Répondre au commentaire
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